
D’innombrables stèles ornent donc le flan de la montagne, créant une atmosphère unique où la mousse, les arbres, les pierres, les insectes, les plantes ne font qu’un et appellent en chacun de nous un certain recueillement.
Les statues de Jizô Bosatsu (地蔵菩薩) avec leurs visages tour à tour sereins, ébahis, rêveurs et leurs bavoirs rouges sont des plus intéressants, dégageant une troublante humanité.
En quelques mots, Jizô, dont le nom signifie terre matricielle, est une figure un peu à part dans le panthéon bouddhiste : comme les Nyorai (如来) et les autres Bosatsu (ou Bodhisattvas) (菩薩), c’est une entité bienveillante en toutes circonstances mais on invoque surtout ses pouvoirs lorsqu’il y a un malade à guérir ou le plus souvent lorsque survient la mort d’un enfant car il est chargé de sauver les êtres de la souffrance.