
(Suite du post précédent)
Traditionnellement, seules les jeunes filles et les apprenties Maiko portent le Furisode car tout dans sa forme et son design n’est que code signifiant jeunesse, vivacité et féminité en devenir. En effet, les manches très longues aux bouts arrondis, les motifs recouvrant tout le tissu des pieds aux épaules, le obi très large et voyant, porté très haut jusqu’aux omoplates avec un noeud très complexe, les accessoires pour cheveux, les perles, les cols de fourrure (parce qu’on est en hiver)… tout participe à l’idée que la jeune femme qui porte précisément ce kimono là est célibataire, âgée d’à peine 20 ans, en célébration de quelque chose (visite au temple, cérémonie du Seijin Shiki, mariage dans la famille, portraits chez le photographe etc…).
Le Furisode est donc vu à des occasions très précises et ne peut être porté au quotidien : il n’est par exemple pas approprié pour la cérémonie du thé, trop imposant, ni adapté pour le travail, trop précieux, ou encore une sortie entre amis, trop voyant et cérémonieux.
Mais pour un jour comme aujourd’hui, le Furisode est tout indiqué ! Car le but du Seijin Shiki c’est de faire en sorte que cette journée / rituel de passage soit marquée de manière un peu solennelle et rien de tel qu’une toilette d’apparat pour marquer le coup !
Sur l’avant dernière photo, on peut voir une petite originalité : la jeune femme en rose ne porte pas un Furisode mais un Hanbok, le costume traditionnel Coréen.